C’est à la guerre de 1870 que cette place prit son nom actuel parce qu’il s’y trouvait une pompe à eau ornée d’une statuette de Saint-Guibert, fondateur de la première abbaye. Voir document ci-dessous.
Elle était située en-dehors des fortifications, au delà de la porte d’En-Haut aussi appelée porte Al Croix.

1904- source delcampe.be
En 1898, une procession sur la place. Sur la droite, l’hôtel de l’Emprereur et la rue Sigebert. Sur la gauche, la potale de l’Ange Gardien, devant le mur d’enceinte de la ferme abbatiale.
C’est en 1910 qu’on dressa sur la place un monument en bronze, oeuvre du sculpteur Jean Heraing et de l’architecte Théo Florence à l’effigie de Sigebert, grâce à un don du bourgmestre Gustave Docq. La statue a une hauteur de 505 cm, piédestal compris et fut produite à Bruxelles.

non daté – source delcampe.be

non daté – marché aux bestiaux delcampe.be
en 1945 – on voit en bas à droite l’abri aménagé pour se préserver des bombardements.
photo collection personnelle – merci à Robert Nicolas
A gauche le bâtiment que l’on voit derrière les joueurs
de balle pelote sur la photo suivante
Dans l’après-guerre, la Place avait aussi son équipe de balle-pelote
document: courtoisie Robert Graziano
.© IRPA KIK Bruxelles Cliché M120367 – 1965
© IRPA – KIK – Bruxelles – cliché M120368 – 1965
La place vue de la rue Sigebert. La rue Sigebert s’appelait avant rue du Bordia. C’est aussi en 1910, lors de l’érection de la statue de Sigebert, qu’elle changea de nom. Rappelons que Sigebert fut le biographe de Guibert, fondateur de l’abbaye et canonisé en Saint-Guibert par la suite. Sigebert fut un des plus grands chroniqueurs médiévaux (v. 1030 – 1112).
On distingue à gauche les murs de l’école des filles. A cet endroit se trouvait avant l’Hôtel de l’Empereur. A droite du cliché, on distingue sous le gros arbre, la potale de l’Ange Gardien » et l’entrée de l’Institut Agricole qui deviendra la FAC. A droite de la Chapelle, à l’époque, se trouvait le « Banc des Menteurs » aujourd’hui disparu.
La place hier et ici actuellement (photos de 2004) . A gauche, la statue de Sigebert, avec en arrière plan la coiffure Jadoul et à droite le Collège Notre-Dame, que nous appelions, « l’école des Soeurs », et l’entrée de la rue Docq (Gustave Docq, bourgmestre de Gembloux de 1872 à 1903). Photo de droite, les bâtiments à l’entrée de la Grand-Rue, en travaux

Hôtel de l’Empereur – non daté – source delcampe.be

non daté – source delcampe.be
A droite de l’image, on voit le début du « Café Royal » qui était aussi restaurant et qui possédait son billard comme le disait l’enseigne. Il était situé au coin de la place et de la Grand Rue. La maison juste à sa gauche, où l’on voit des personnages a été aussi un commerce et s’appelait « Au Pigeon Voyageur ».
collection personnelle Robert NICOLAS
année 1913 – document source www.delcampe.be

on voit à gauche la naissance des rues Astrid et Chapelle-Dieu

entretien et hommage au monument – avril 1934 – source delcampe.be
Un enterrement en 1915, venant de l’église, arrive sur la place St-Guibert en route pour le cimetière. Sur le coin gauche, le Royal Billard, sur le coin droit le café et dentiste Delmez et le passage des déportés. Philippe Depireux nous précise qu’ il s’agit de l’enterrement du soldat Léopold Masson , gembloutois tué lors du conflit 14/18 et dont les funérailles furent organisées en grande pompe, aprés que son corps fut rapatrié dans notre ville.
entre 1955 et 1960
collection Robert Nicolas
éditions Smets – St-Servais – 1970-75
La place est encore pavée. Le mur d’enceinte gauche du pensionnat Notre-Dame a été remplacé par un édicule religieux avec statue de la vierge (Notre-Dame de Beauraing) inauguré le 03 juillet 1955. En face de l’ambulance, on voit la libraire Ducoffre (Monsieur Ducoffre était l’ambulancier) et à côté le coiffeur Nicolas. Alexandre NICOLAS et son épouse Jenny FAUVILLE étaient coiffeur et coiffeuse dans ce bâtiment acheté le 12-08-1954 à Emile Bassinne. Ils l’ont revendu à Mr. Jadoul le 04-04-1979 |
fin des années 50 – début des années 60.
photo François Depireux
A droite le passage des Déportés et l’entrée de l’Institut Agronomique. Les bâtiments en haut de la Grand Rue existent toujours. (démolis en 1965) Sur le coin à gauche, le Café Royal et à droite, le coiffeur NICOLAS Désiré, père de NICOLAS Alexandre dont on parle plus haut. |
voici le salon de coiffure de Désiré NICOLAS, en haut de la Grand-Rue,
au coin du passage des Déportés. Son commerce a commencé avant 1917.
Son épouse, Eva MOUCHETTE tenait le café et le tabac.
1964 – photo personnelle de Robert NICOLAS, petit-fils de Désiré
le même endroit vers 1972
photo personnelle Robert Nicolas
1966 – l’ambulance de Mr. Ducoffre
photo personnelle – courtoisie Robert NICOLAS
1971 – deux photos personnelles Robert Nicolas

fin des années 1970 – collection personnelle

les 6 heures brouette des étudiants de l’Agronomie, vers 1984.
années 60 – Editeur Combier – Mâcon
sous la neige, dans les années 80′ – courtoisie © Philippe Depireux
La statue de Sigebert
On voit ici, derrière la statue, les locaux de l’imprimerie Tournevenne et à droite,
la fameuse pompe à eau surmontée de la statuette de Saint-Guibert.

© IRPA – KIK Bruxelles – cliché A112977 – 1920 – (photographe Laflotte)
A gauche de la statue on voit le porche de côté de l’Hôtel de l’Empereur
et à droite, l’entrée de la rue Chapelle-Dieu
© KIK-IRPA, Brussels (Belgium), cliché M120205 – 1930
La statue agrémentée d’un vélo – blague estudiantine pendant les baptêmes
Années 70’s – Document Jean-Marie Pierre
Il faut aller à l’arrière du socle de la statue pour voir la dédicace à Gustave Docq.
On remarquera sur les photos, que sur les 2 côtés de la statue du moine Sigebert, se trouvaient des écussons représentant les 3 Clefs de la ville.
A partir des documents vers les années 1950′, ces écussons ont disparu de la statue et on peut voir les trous où étaient fixées les tiges de maintien.
GALERIE…. pour voir en grand…