L’Institut agricole se situe dans l’ancienne abbaye bénédictine fondée au 10é siècle par Saint-Guibert, reconstruite en style néo-classique dans la seconde moitié du 18e siècle sous la direction de l’architecte Laurent-Benoît Dewez, et qui fut supprimée à la Révolution française. De 1857 à 1864, il était utilisé comme haras national.
La faculté universitaire des sciences agronomiques de Gembloux (FUSAGx) est la plus ancienne institution belge d’enseignement et de recherche qui se consacre exclusivement à l’agronomie et l’ingénierie biologique (1860). Elle a fusionné avec l’Université de Liège en 2009 et s’appelle désormais Gembloux Agro-Bio Tech.
Vous trouverez d’innombrables sites et adresses internet qui peuvent montrer des documents photographiques ou didactiques sur la Faculté. Je me borne donc à donner ici quelques documents anciens pour la plupart ou quelques photos personnelles.
1. La Cour d’honneur
Suivant d’anciens documents iconographiques, la Cour d’Honneur se serait auparavant appelée Cours des Noyers. Ce qui est faux; on lui donnait aussi le nom de Cour des Marronniers, car elle était plantée de vingt marronniers d’Inde placés vers 1810.

La Cour d’Honneur vue vers le porche d’entrée
2. La Cour des Noyers
Elle était appelée jadis « cour des Moines ». Les beaux noyers qui s’y trouvaient furent abattus entre 1952 et 1954.
3. Des Arcades

arcade entre la Cour d’Honneur et celle qui donne vers la ferme et l’arboretum.

arcade vers la ferme abbatiale
Arcade qui donne accès à la cour des noyers.
4. Arboretum – les jardins botaniques




La cour à droite de la cour d’Honneur, vers l’Arboretum et les jardins et à droite
(hors vue) vers la ferme de l’Institut
Vu d’un autre angle, dos à la ferme de l’institut, dans l’arboretum et les jardins:
sur la gauche, le porche voûté qui donne accès à la cour d’Honneur.
En arrière-plan, à gauche, la tour de l’église, ancienne abbatiale.
Les deux premiers documents représentent le jardin botanique riche d’une collection systématique de plantes qui se situait à l’arrière de l’abbaye.
Réalisé par le professeur Laurent Emile entre 1891 et 1904

on voit à l’avant-plan un mur d’enceinte

On voit à l’arrière-plan la ferme d’étude de l’institut
En contrebas de l’Arboretum, se trouve un escalier aboutissait à la rue du moulin (où j’habitais) par un escalier le long de la villa De Maerschalk. J’empruntais souvent ce chemin, traversant le site de l’agro pour arriver en face du passage des Déportés, en haut de la ville
5. Les Monuments
Le monument du Laboureur a été subsidié par l’Association des Anciens Élèves et honore la mémoire de deux professeurs, fondateurs de l’Institut, Phocas Lejeune et Guillaume Fouquet. Le monument a été réalisé en collaboration entre l’architecte Daniel Francken et le sculpteur Ernest Bastin.
Le laboureur étudiant assis sur son araire symbolise la recherche agronomique, c’est à dire, la Faculté. De part et d’autre du monument, on peut voir des bas-reliefs en bronze représentant la culture et l’élevage. Le monument a été érigé en 1910 pour commémorer le 50e anniversaire de l’Institut. Elle se trouvait dans la Cour d’Honneur (ou des Marronniers – voir plus haut) et fut déplacée en 1922 vers la cour des Noyers.
Le 29 mai 1925 – Inauguration du mémorial en hommage aux 19 étudiants de l’Institut morts pendant la guerre 14-18. Monument inauguré en présence et par la reine Elisabeth. On remarquera que le monument d’abord établi dans la cour des noyers sera déplacé par après à l’extérieur de la cour. Il recèle 19 petits médaillons en bronze.Chacun des médaillons représente un des étudiants, dont le fils du sculpteur Jules Lagae, à qui on doit le monument avec l’architecte Vermeersch. Un autre grand médaillon (sur la droite) représente une Victoire déposant un bouquet de fleurs aux pieds des héros morts pour la Patrie..
Les 19 médaillons du monument (photos Denis Vanvooren)
6. La Bibliothèque
7. Salles et couloirs
8. L’Escalier d’Honneur

Le grand escalier du palais abbatial. Sur la gauche du départ de l’escalier, une stèle commémorative, en marbre blanc, en l’honneur des étudiants tombés pour la Patrie durant la deuxième guerre mondiale 1940-1945. Voir ci-dessous
9. Les Etudiants

autocollant des étudiants années 70
10. Divers
En venant des 4 coins, on trouvait en enfilade, la maison de l’administrateur de l’institut (ci-dessus), et ensuite celle du concierge (ci-dessous)