La boulangerie de Fernand Godfrine se trouvait au 59 rue du Moulin, juste après un garage, après le Cinéma Royal, à moins de 100 mètres de chez moi, à peu près en face de la villa De Maerschkalk.
Le dimanche matin (mais pas seulement), on allait chez Fernand acheter les traditionnels pistolets (j’en ai plus jamais mangé de pareils) et pour l’après-repas, le dimanche, on m’envoyait acheter pour le dessert, des « éclairs », des « petits canards » à la crème fraîche et aux ananas. J’entends encore la voix chantante de Fernand, avec toujours son petit foulard au cou. Souvent, c’était sa fille Christiane qui servait dans la boulangerie. Fernand produisait aussi d’excellentes glaces artisanales. Christiane m’a fourni certains des documents exceptionnels qui suivent en participant à la création de cet article. Merci à elle.

source Delcampe.be – carte postale vers 1920
On voit sur la gauche de la photo, le magasin de la grand-mère de Christiane et ses deux oncles sur le pas de la porte.

document: courtoisie Christiane Godfrine
La maman de Christiane Godfrine vers 1936
(la femme du boulanger…)

document: courtoisie Christiane Godfrine
Christiane Godfrine devant le magasin pour la visite de Saint-Nicolas.
Sur le pas de porte, Fernand et son épouse, vers 1952

document: courtoisie Christiane Godfrine
1949 – l’intérieur du magasin – boulangerie, pâtisserie
au fond la vitrine qui donne à rue (du Moulin)
l’ancienne boulangerie de nos jours

document: courtoisie Christiane Godfrine
Christiane Godfrine-Dufour: « cette photo a été prise chez Felix Suetens où mon papa était apprenti. Il a ensuite ouvert sa propre boulangerie-pâtisserie au 59 rue du Moulin. En 1969, suite à un infarctus, il a arrêté son commerce ».
L’atelier en 1936

document: courtoisie Christiane Godfrine
Diviseur – Pétrin – Batteuse – Broyeuse

document: courtoisie Christiane Godfrine
Four à 3 étages – Chauffage au charbon et puis au mazout.
DES RÉALISATIONS: chocolat ou confiserie
GALERIE… pour voir en grand
Sources:
– Delcampe.net
Remerciements à Christiane Godfrine ♥
Jm Gilles – 2016- 2019
le dimanche matin les pistolets étaient sur le pas de la porte (23 rue du Coquelet), apportés par les soins du boulanger, merci M. Godfrine.
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Quand j’étais gosse et que j’allais avec ma grand-mère chez Matelart (à la gare chée de Charleroi), en revenant elle s’arrêtait là pour m’acheter un éclair au chocolat.
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Avant même d’avoir vu les noms, j’ai reconnu mon oncle, Édouard dit Joseph Vincent, frere ainé de ma mère, sur la photo du personnel de la boulangerie Suetens. Il a par la suite ouvert une pâtisserie â la Gare, en face de l’hôtel des Voyageurs. J’ignore les dates…
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