Autrefois, cette rue était appelée « rue aux Pierres » (numéro 9 du plan de Grammaye) et on y accédait depuis la ville en passant le pont Baulde (numéro 8 du plan de Grammaye) qui enjambait l’Orneau aujourd’hui couvert et coulant sous la place du même nom. On la rebaptisa rue Adolphe Damseaux du nom d’un professeur d’agriculture générale à l’Institut Agricole de l’Etat de 1860 à 1908 . Il a laissé un ouvrage sur les engrais, paru aux éditions Mayolet à Bruxelles en 1887. Natif de Trois Ponts, il fut bourgmestre de Gembloux de 1906 à 1916, c’est à-dire aussi pendant l’entrée des allemands à Gembloux le 20 août 1914. Il meurt à Gembloux en pleine guerre, le 23 octobre 1916, environ un mois avant la déportation de 1600 hommes vers l’Allemagne le 20 novembre 1916.

Adolphe Damseaux ( 1838-1916)
coll. CRAHG

Carte postale Edition Belga-Bruxelles n° 56877 – auteur inconnu © DR –
date inconnue- Source Delcampe.net
A droite de la photo, avec une roue de vélo comme enseigne (coin supérieur droit), on voit le magasin de Félix Sellier, qui par après, lors de la démolition des maisons de droite, s’est retrouvé de l’autre côté de la place de l’Orneau, près du café du Grand-Duché.

en aout 2004 – photo Jm Gilles
En bas de la rue à droite en montant, on peut voir cette très belle villa typique, dont la façade est recouverte de végétation. Quand j’étais adolescent, elle me faisait penser à une villa issue d’un film fantastique et le soir, lorsqu’il fallait passer devant, sans grand éclairage, je changeais de trottoir… Il s’agit aussi de l’ancienne maison du docteur Arsène Taminiaux
EN MONTANT LA RUE...

Bas de rue après la place de l’Orneau

Vers le sommet, au carrefour de la rue Malaise

Dans le bas de la rue, une entrée vers le Collège Saint-Guibert
EN DESCENDANT LA RUE

Haut de rue

dans les années 90 – photo Philippe Depireux

photo © François Depireux – Remerciement Françoise Depireux
le même endroit fin des années 1950.
On voit sur la gauche l’ancienne brasserie Vielvoye.
A noter l’enseigne « Chasse Royale » au-dessus du porche d’entrée

A la maison blanche à droite, la rue Malaise
Le carrefour avec les rues Malaise et Chapelle-Marion. Au coin à droite, la maison blanche est celle qu’habitait notre grand-mère, à Philippe Depireux et moi-même, Léona Lemière, notre « nènène », veuve de Joseph Depireux, notre grand-père, Lî Poyion. Lorsque la neige ou le verglas s’emparait de la rue, Philippe et moi allions chez Nènène voir ce qu’il lui fallait comme commission, car le chemin pour aller en ville était alors trop dangereux pour elle.

Bas de la rue

Pied de la rue – photo © Marc Delforge

non daté – auteur inconnu
En face, la place de l’Orneau
En bas à droite la rue, il y avait un marchand de charbon, Marcel Bouffioux.

source Delcampe.be – vers 1925
La rue descend vers le centre et le beffroi. A l’avant-plan, la rue Hambursin. Cliché pris depuis le quartier Namêche.
GALERIE pour voir en grand
Sources:
Bulletins 75 et 77 du Cercle Royal Art et Histoire – portrait d’Adolphe Damseaux.
Gembloux, ma ville, mon village – Walloprint – 1999 – Cercle Royal Art et Histoire
Cartes postales anciennes sur Delcampe.be.
Photos: merci à Françoise Depireux, François Depireux † , et Marc Delforge.
Jm Gilles – 2019