A la limite de Lonzée et Beuzet, dans le vieux Chemin de Namur, on trouve la chapelle Sainte-Gertrude (de Nivelles) qui était invoquée lors des invasions de souris dans les greniers. On l’appelait aussi la « chapelle aux souris » et un bois de « Sainct Gertrud » est signalé dans les papiers d’Argenton (1). Protectrice des chats, dans l’iconographie médiévale, elle est déjà associée aux rats ou aux souris. Des rats et des souris lui grimpent le long de la robe ou encore le long de la crosse qu’elle tient.
Chapelle Notre-Dame. de Hal, avec niche supérieure St-Donat (puis Ste-Barbe), en direction de Bossière, face à la rue Chainisse, citée en 1935 et 1993. Statue N.-D. de Hal volée en 1978. (2)
Chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours, citée en 1935, rasée en 1965 pour élargir la chaussée N4.
Carte postale d’époque – Delcampe.be
Statue à la Vierge (1968) à l’extérieur de l’église Saint-Pierre, à gauche de l’entrée. (2)
On peut citer la chapelle Saint-Joseph, qui se situait au coin des rues Chainisse et Taillettes (Au Bois), citée en 1961, et qui a été démolie en 1975 (2) Je n’ai malheureusement pas de documents, mais ci-dessous, sur un orthophotoplan de 1971 du SPW, on peut supposer l’emplacement probable de l’édifice.
Sur Ferooz
La chapelle Notre-dame de Lourdes, rue Haute-Bise, qui remonte à 1943 (2)
La Chapelle Sainte-Anne se trouve sur un point culminant à 178,5 m d’altitude. Autrefois, au mois de mai, une procession s’y rendait pour bénir les enfants. Sainte Anne est la patronne de nombreux métiers, dont les couturières, lavandières, blanchisseurs, cardeurs, sculpteurs, orfèvres…A ses côtés, un magnifique érable sycomore. Certaines personnes le considèrent comme un arbre à clous car on peut y voir des clous plantés dans le tronc. Elle remonte à 1840 et se situe près de la ferme et le château de Ferooz.
Au début du chemin qui donne accès à l’entrée de la ferme de Ferooz, on trouve une petite chapelle dédiée à Sainte-Wiwine. Sainte Wiwine fut la première abbesse, vers 1133, de l’abbaye Sainte-Marie de Bignard la Grande (Grand-Bigard). Son culte s’est répandu rapidement après sa mort en 1170, surtout en Flandre
Elle était invoquée souvent pour protéger des épidémies. « à Orbais, en 1760, un bruxellois fit célébrer une messe en invoquant sainte Wivine contre une épidémie du bétail. Celle-ci s’arrêta. »
Une statue de la sainte est alors installée, en 1762, dans la nouvelle église St-Lambert d’Orbais. En 1796, les moniales de Grand-Bigard, dont le monastère est détruit sous la Révolution française, se réfugient à l’église Notre-Dame au Sablon et y installent la châsse avec les reliques de sainte-Wivine. La relation entre l’église d’Orbais et Wivine resurgit le 29 juin 1812 quand le curé du Sablon accepte de donner des reliques à Orbais: le coussin sur lequel a reposé la tête de Wivine à sa mort, des ossements, un fragment de son suaire et son psautier enluminé . (3)
Rue des Communes, derrière la grosse ferme à l’entrée du village en venant de Beuzet, on trouve une chapelle abandonnée et dans un piètre état.
Rue des Déportés, après le mur d’enceinte du château, en direction de Vichenet (rue Haute Bise) on trouve une maison avec une petite niche murale de Saint-Guibert, sur le côté droit de la route; un peu plus loin, toujours sur la droite, une niche murale avec une Sainte-Vierge, et plus loin encore, sur la gauche, devant l’école, un christ en croix.
(1) Lonzée, Harton et l’abbaye d’Argenton – Remy Bauvin – 2018 – p. 38 et note 186.
(2) Monuments et vocables religieux dans le diocèse de Namur. – Abbé José Gennart – 2011.
(3) Wikipedia</>
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