Malaise (rue)

Anciennement ruelle Pitaffe, du nom d’un distillateur, ou rue Latérale. Elle relie la rue Damseaux et la rue Gustave Masset (anciennement Haute Bise), transversalement, avant la rue Hambursin.

Elle est rebaptisée en l’honneur de Constantin Malaise, haut personnage en sciences, natif de Liège, professeur de l’Institut Agronomique à la chaire des Sciences minérales de 1861 à 1892. Il est nommé correspondant de l’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, le 15 décembre 1865 et il devient membre de l’institution le 15 décembre 1873.
Il est successivement chevalier, officier puis commandeur de l’Ordre de Léopold et il reçoit la Croix civique de lère classe.
Les gouvernements étrangers reconnaissent son mérite scientifique; il est officier d’Académie de France et chevalier de l’Ordre du Christ du Portugal. Il était membre de l’Académie Royale de Belgique.

Cette rue signifie beaucoup pour notre famille puisque c’est là qu’habitait Philippe Depireux, mon cousin, fils de Joseph (qui était le frère de ma maman). Notre « nènène » que vous verrez plus bas, habitait aussi au coin de la rue Damseaux et Malaise. Elle était la mère de ma maman et de Joseph. Elle était la veuve de notre grand-père, Joseph Depireux, coutellerie Lamd’Or. Philippe a fait la carrière que l’on sait dans la photographie, et enfants, ou adolescents, je me rappelle des après-midis, le mercredi ou le samedi qu’on a passées ensemble chez lui.

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Dans le sens, rue Damseaux – rue Masset, côté droit. Un peu avant ce mur à droite, au coin d’une maison, s’ouvre une petite ruelle en équerre qui longe la propriété à droite et derrière.

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photo de famille

A gauche, avant la coccinelle, la villa Spindler, non visible sur le cliché.
A gauche, Nènène, au centre, ma soeur Francine et à droite le jeune Christophe Dernelle. Philippe me fait remarquer qu’après l’étranglement de la rue en arrière-plan, sur la gauche, on peut voir la voiture « Daf » de son papa Joseph, garée devant chez lui

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à peu près le même endroit maintenant


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La villa Spindler, à gauche de la rue en venant de Damseaux. Cette villa fait dos au Collège Saint-Guibert.

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A peu près en face, s’ouvre une petite ruelle

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bout de la petite ruelle – au fond, la rue Malaise

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Elle longe les jardins de la rue Damseaux

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Photo prise depuis l’étranglement de la rue, en direction de la rue Damseaux. Sur la droite, la maison avec une colonnade et une partie de la façade peinte en rouge est la villa Spindler

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Dans les années 70, lors d’un défilé ou cortège. Le garçon tient un fanion au nom de « Majorettes jemeppoises » Le cliché est pris dos à la rue Masset.

mal11.PNGDe nos jours. La maison à droite avec un drapeau belge à la fenêtre est celle d’enfance de Philippe Depireux.

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photo de famille GILLES-DEPIREUX, vers 1966-1967

En face de la maison de Philippe (Depireux). Ma soeur Francine fait la pin-up sur le capot arrière de la Vauxhall de mon papa. A l’extrème gauche, notre cousine Edith, fille de Josette, qui était elle-même soeur de ma maman Léona, et du papa de Philippe, Joseph.

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L’étranglement de la rue, vers la rue Gustave Masset

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document circa 1930 – auteur inconnu © DR merci à Pierre Fourneau

Coin de la rue Malaise et la rue Masset. A gauche de la maison avec grillage, entrée de ce qui est aujourd’hui le funérarium Libaux.

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Google Earth Pro 2018 – de nos jours

 

Entre le mur blanc et le volet de garage vert, s’ouvre à gauche,
une petite venelle qui mène à un temple pentecôtiste

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COMMENTAIRES FACEBOOK – PHOTOGRAPHIES DE RUE © DEPIREUX Philippe

Jean-Michel Harzée: La petite venelle que l’on voit sur la photo et qui conduit à un temple donne sur une petite cour qui était avant une ruelle mais qui a été murée sur la droite. Dans cette petite ruelle, mon arrière-arrière-arrière grand père avait construit 5 maisons. Une pour chacun de ses fils. Après une dispute familiale, les frères ont séparé la ruelle et construit le mur. Dans la petite cour se trouvait la maison de mon arrière grand oncle et sa coutellerie. Le feu (la forge) se trouvait, je pense, à l’extérieur. En 1964, après son décès, sa maison et sa coutellerie ont été vendues aux protestants qui habitaient à côté et qui s’occupaient de lui pour agrandir ou bâtir le temple. Elle était donc appelée: la ruelle « Harzée ». A présent, lors d’un pèlerinage à Gembloux (je n’avais jamais trouvé la ruelle), j’ai vu qu’elle était habitée. (06-06-2016-)

Daniel Chantraine: La rue Malaise où j’ai passé 23 ans de ma vie. Les plus belles années. Je jouais avec pol et anne Bauvin et Jean Marie Spindler aux volant et raquettes…on faisait sauter des pétards pirates. J’allais passer des heures avec le perroquet de madame Lepièce en attendant qu’il me parle…c’était quand-même beaucoup mieux avant. Un seul téléphone pour toute la rue….(06-06-2016)

Christine Charlier : mais je connaissais tous les habitants de cette ruelle et la famille Billat, un des frères Gérard, je crois dans la rue Haute Bise, les Detriche, avec qui j’ai beaucoup joué, et la famille Béthume, aussi la famille Dametto, et encore bien d’autres …(06-06-2016)

« Mme. Lepièce sur son pas de porte, et les enfants d’une des premières familles marocaines arrivées à Gembloux. Ils habitaient la maison voisine, aujourd’hui chez Jouant, et voisine de l’autre côté de chez Bauvin. Des enfants à vélo près de la villa Spindler. A l’arrière, mon papa qui rentre chez lui »
(photo et commentaires – Philippe Depireux)

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GALERIE, pour voir tout en grand….

en collaboration avec Philippe Depireux
remerciement à Pierre Fourneau
sources Wiki Arts – KUL Leuven – Bestor.be
Cercle Royal Art et Histoire Gembloux

© Jm Gilles – 2016

BONUS

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vers la rue Damseaux – en face rue Chapelle Marion.

 

Une réflexion sur “Malaise (rue)

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