J’y ai usé mes culottes pendant 12 ans, comme beaucoup d’autres et j’en ai de merveilleux souvenirs. Je suis sorti de Rhétorique Sciences B, en 1972 (salut à tous les « Rhétos »). Il  me semble que c’était hier. Notre groupe d’élèves, disons-le sans fausse modestie, était remarquable, grâce à des enseignants remarquables. C’est sans doute une des plus belles années de ma vie. Les professeurs et instituteurs qui ont jalonné mon parcours, restent dans mon cœur, dans mes souvenirs, et certains d’entre eux, plus que d’autres, ont marqué la suite de mon existence. C’est banal ce que je dis; chacun de nous peut dire la même chose, bien sûr. Mais ne l’oublions jamais. L’enseignement a changé, les élèves ont changé, les professeurs aussi, la société a changé.

Il date de 1949, lorsque l’État reprend l’École Moyenne qui était gérée par la commune. La carte postale ci-dessus est une photo aérienne des années 1970. Sur la gauche des bâtiments, la rue des Closières; à l’arrière-plan, la rue Docq (et l’entrée de la cour des garçons faisant face au parc Gérard, actuellement parc d’Epinal) et sur la droite, la rue Albert (et l’entrée de la cour des filles qui faisait face à la Manufacture).

© KIK-IRPA, Brussels (Belgium), cliché M120372 – 1954 – Lucien Hoc.

La rue Docq; sur la gauche le début de la rue Albert, à droite le début de la rue de la Poste (actuellement rue du Huit Mai). Sur la gauche, la maison du concierge de l’Athénée, l’entrée de « la cour à vélos », un garage des pompiers et les escaliers qui menaient à la cour des garçons, en face de l’entrée du parc.

Voici le même endroit vu de l’angle opposé, fin des années 60, début années 70. A l’extrême droite, le début de la rue des Closières, les grilles, l’escalier vers la « cour des garçons » le garage des pompiers, l’entrée de la « cour à vélos », la maison du concierge John, l’entrée de la rue Albert, et après la voiture, rue Docq, l’ancienne clinique Delrue (Académie Debecker). En face, les remparts et le parc d’Epinal.

Le même endroit en 2016…

QUELQUES ASPECTS DE LA COUR RUE DOCQ

Sous le préau (4ème photo ci-dessus) de l’aile qui donne sur la rue des Closières, une stèle commémorative rappelant les combattants et résistants de notre ville, tombés pour la Patrie lors de la  2eme Guerre Mondiale.

QUELQUES ASPECTS RUE ALBERT

Entrée côté « cour des filles » rue Albert, en face de l’ancienne Manufacture.
© KIK-IRPA, Brussels (Belgium), clichés M120264 et M120265 – 1956 – Lucien Hoc.

La cour côté rue Albert. C’était bien d’avoir des cours près de la cour des filles. L’éveil des premiers amours, les premiers troubles, les premiers émois, un regard, un sourire  et on se dit: mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Eh oui, on tombe amoureux et on ne sait pas encore qu’on peut traîner toute une vie ce doux esclavage. Les regards chauds et chastes échangés dans les rangs, quand on se croisait pendant les changements de cours, et puis la sensation extraordinaire d’être bien…

Un nouveau bâtiment, en 1993,  a renforcé les installations des cuisines.

Un nouvel accès, en partant de la rue Albert, permet maintenant d’arriver dans « la cour des garçons » de la rue Docq.

Vue de l’aile, côté rue des Closiéres; dans le fond à gauche, la rue Docq.

Entrée des bureaux administratifs et nouvelle aile, parking, rue Docq, en face de la rue du Huit Mai.
Ci-dessous, aspects d’escaliers et couloirs…

Souvenir…

la remise des prix en fin d’année – elle avait lieu dans la salle des fêtes de l’ancien Hôtel de Ville. On y entrait en rangs, par l’accès arrière de la scène de la salle, par le parc, derrière le château Gérard. A la sortie, devant le perron après la cérémonie – année 65 ou 66.
De gauche à droite: moi, mon cousin Philippe Depireux, Michel Guillaume et Yves Art (†).

POUR VOIR EN GRAND…

Réalisation Gilles JM – 2022